Le député national Christophe Lutundula a déjà déposé au Bureau de l’Assemblée nationale le projet de loi sur la réforme électorale.
Plusieurs innovations sont contenues dans ce texte : interdiction d’aligner les membres de sa famille, les résultats valables sont ceux publiés par les bureaux de vote, les centres de compilation, la publication des bureaux bureau par bureau, pas de calcul proportionnel c’est-à-dire pour une circonscription de 7 sièges, retenir les sept premiers, une representation égalitaire à la CENI à savoir quatre membres pour chaque composante (majorité, opposition et société civile), …
S’agissant de la centrale électorale, l’élu de Katakokombe propose 15 mesures d’ajustement. Parmi elles, qu’une personne qui a été cinq ans auparavant membre d’un parti politique ne puisse être nommée à la Céni. Deuxièmement, le président de la Céni doit être une personnalité consensuelle sous proposition de la société civile et acceptée par toutes les composantes « tant il est vrai que le rôle du président est un rôle déterminant aussi bien pour la gestion de la Céni que pour la gestion du processus électoral ».
Enfin, Christophe Lutundula demande la suppression de la plénière de la Céni « qui n’a servi que d’appendice au bureau d’instrument de légitimation de cette décision » et son remplacement par un mécanisme interne de contrôle, la Commission permanente d’évaluation et de contrôle (Copec), chargée du suivi, de l’évaluation et du contrôle des activités de la Céni et des actes de ses dirigeants. Car « d’aucuns estiment que la Céni est politisée et que ses membres sont au service de ceux qui sont au pouvoir », estime le député.
Selon cet élu, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution du 18 février 2006, la RDC a connu trois cycles électoraux, tous émaillés de violences. Le volume des contentieux électoraux est toujours impressionnant. Pour Christophe Lutundula, il est temps d’ajuster l’organisation et le fonctionnement de la Céni, pouvoir organisateur constitutionnel des élections. « La loi actuelle sur la Céni pose des problèmes quant à sa composition et son fonctionnement, qui ne permet pas d’assurer l’indépendance, la neutralité, la transparence et l’impartialité de la Céni », explique-t-il.
La rentrée scolaire prochaine fixée au 5 octobre 2020
La reprise des cours pour l’année scolaire 2020-2021 en République Démocratique du Congo est fixée au 5 octobre prochain.
C’est ce qui ressort des échanges entre le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga et les délégués de l’intersyndicale des enseignants, ce lundi 17 août 2020. Hormis les finalistes, les élèves des classes inférieures vont passer de classe à partir de la moyenne de deux premiers trimestres.
Il sied de préciser que lors de cette réunion, la SYECO et la SYNECAT ont demandé que la paie des enseignants nouvelles unités soit conditionnée par l’audit du fichier tel que décidé par le président de la République le mardi 11 août dernier.
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