D’un ton ferme et dur, Moïse Katumbi monte au créneau pour fustiger la répression brutale et violente de la marche initiée ce mercredi 27 décembre par Martin Fayulu, Denis Mukwege et trois autres candidats de l’opposition pour protester contre les élections chaotiques organisées durant quasiment une semaine, et dont les résultats partiels rendus par la CENI laissent les communs des mortels perplexes.
«Après le simulacre d’élections organisé par la CENI, le peuple congolais a décidé comme la Constitution lui en donne le droit de se prendre en charge et de marcher pacifiquement pour exiger la tenue d’un vrai scrutin. Pour seule réponse, la population a rencontré les tirs et la violence aveugle des forces de l’ordre. On dénombre plusieurs blessés. C’est inacceptable! Je condamne énergiquement la répression dont les Kinois ont été victimes, parmi lesquels de nombreux partisans de l’ECIDE, le parti-frère de Martin Fayulu», a lâché Moïse Katumbi.
À en croire le Candidat n°3 à la récente élection présidentielle, les “manœuvres dilatoires orchestrées par la CENI ne passeront pas”. Des actions des grandes envergures sont donc annoncées dans les jours qui viennent pour barrer la route à la “parodie électorale organisée par Denis Kadima”. «Un point de non retour vient d’être franchi. Cette première marche sera suivie d’autres actions dans tout le pays. La tricherie, la fraude et le mensonge ne passeront pas», a déclaré Moïse Katumbi.
Et d’ajouter : «J’exprime ici ma compassion aux blessés et aux victimes de la dictature. Leur courage à défendre pacifiquement la liberté et la démocratie s’inscrit dans la ligne de nos héros.
Tous ensemble nous sommes condamnés à reprendre en main notre destin. Un nouveau Congo est possible!».
Il sied de noter que plusieurs blessés ont enregistrés lors de la marche de protestation organisée ce mercredi 27 décembre par Martin Fayulu, Denis Mukwege et trois autres candidats.
De son côté, Olivier Kamitatu, proche de Moïse Katumbi de lâcher : »Pour se maintenir au pouvoir, le régime en place a mis en place une structure officielle de fraude allant de la CENI à la Cour Constitutionnelle ».
L’Objectif
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