Il a été beaucoup connu dans le monde du judo grâce à ses belles performances et prestations incroyables dans les différents combats livrés dans sa catégorie. Il s’agit de Guerschom Ngamidima Kabamba.
Surnommé »Lourd » par ses fans et ses pairs par sa résistance et sa force, Guerschom Ngamidima Kabamba est né le 9 mai 2012, de l’union conjugale entre Eteni Ngamidima Kabamba Blaise et Bovile Bolia Mamie. Originaire de la province du Kwilu, dans l’espace grand Bandundu. Dans ses premières apparitions dans le monde du judo, plus précisément au Judo »club Kauka », cet enfant de 13 ans souffrait du complexe d’infériorité vis-à-vis de ses collègues qu’ils considéraient comme étant supérieurs compte tenu de leur ancienneté dans la discipline. Il avait peur de la confrontation ou l’affrontement lors des combat face-à-face.
L’appétit vient en mangeant, dit-on, curieusement, lorsqu’il s’est engagé de pied ferme dans le combat, la peur qui gagnait du terrain dans son cœur et son mental, avait fini par céder. Du coup, il s’est très vite adapté et amélioré. Ce qui lui a valu un témoignage positif que tout le monde commençait à propager auprès de son encadreur Maître Sylla Kanda qu’il incarnait une force terrible, dans la mesure où il avait intériorisé les instructions données par son encadreur. Car, dit-il, » le judo, c’est le Kumi Kata c’est-à-dire l’esprit et la force ». Excepté le judo, Guerschom Ngamidima avait des ambitions d’exercer la profession d’avocat cela veut dire de juriste. Mais avec le temps, il a été plutôt séduit par la mécanique pour devenir un mécanicien de renom. Depuis, il ambitionne de réparer des véhicules, avions, bateaux etc.
Guerschom Ngamidima Kabamba n’est pas intéressé à disposer des amis. Car, nombre de ses amis pratiquants du judo, ne répondent pas présents régulièrement aux entraînements. Du coup, il n’est pas prêt à côtoyer ces genres d’amis. Néanmoins, il considère comme ami un pratiquant avec qui il a étudié ensemble au cycle maternel, Larson que les amoureux du judo ont l’habitude d’appeler petit, du fait qu’il porte le nom de son père Larson. Il avait aussi comme ami celui qu’il appelle affectueusement Messi, Leverte et son jeune frère. Dans le cadre de sa carrière sportive, il souhaite devenir grand maître et surpasser ses encadreurs notamment Maître José Mbuyulu, DT 002, Maître Sylla Kanda et Solo Tshimanika et remporter une médaille, pour faire la fierté de sa mère et de son père. Que ses parents constatent effectivement qu’ils ont un fils qui réalise des prouesses en judo, un athlète très fort et respecté dans tous les milieux des férus du Judo.

Ngamidima a pour idole dans le Judo Club Kauka, son capitaine Dadji qu’il aimait beaucoup surtout par sa façon de combattre et le judoka Français Teddy Riner. Il admire sa manière de se battre, son style et étant aussi lourd comme lui. Au Japon, il apprécie beaucoup Maître Jigoro Cano 12eme DAN, le fondateur du Judo sur le plan mondial. Celui-ci lui a permis de pratiquer cette discipline sans qui, le judo ne pouvait exister. Raison pour laquelle, il a tenu à le remercier vivement. Aussi, Joshiro Maruyama, un pratiquant très fort qui l’inspire beaucoup par son intelligence et son style de combat.
Ce gamin souhaite en outre un jour être champion du monde de judo reconnu mondialement. Il a remercié le fondateur du club, Maître José Mbuyulu et Maître Sylla Kanda qui lui ont permis de faire ressortir son talent, son potentiel en le soutenant dans ses différents combats, sans compter Maître Solo Shimanika pour l’avoir aussi inculqué l’intelligence dans le combat. Il a en outre remercié Maître Auguy Boyaka, fondateur du Judo club Kauka, DT001.
Guerschom Ngamidima Kabamba a également traduit sa reconnaissance envers le journaliste Olivier Sefu, qui l’a toujours accompagné sur le plan médiatique.
En bon fervent chrétien, le sportif n’a pas manqué en premier lieu, de remercier l’Éternel Dieu Tout puissant pour l’avoir créé et donné le souffle de vie ainsi que la force d’être un bon pratiquant du judo et pour toute autre chose. En dépit des critiques dont il est parfois victime, Guerschom Ngamidima compte enterrement sur son Dieu ainsi que la confiance placée en lui sachant qu’il le soutient toujours. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », dit un adage. Cela se réalise pour le jeune Judoka Guerschom Ngamidima (ceinture orange), un athlète en herbe.
Pour rappel, judoka du Judo Club Kauka s’est distingué au terme du tournoi organisé à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant. Cette activité de deux jours s’est tenue sous le haut patronage du bourgmestre de la commune de Kalamu. L’initiative provient du club omnisports Jita Kyoei, lequel a réuni quelques vedettes en devenir pour prendre part au Tournoi de judo pour les enfants dénommé « Tournoi de l’avenir » au terrain de basket de la paroisse Saint Gabriel au quartier Yolo Sud dans la commune de Kalamu.
Ayant bénéficié de la confiance de ses coaches à savoir Maître Sila Kanda et Maître Solo Tshimanika, Guerschom Ngamidima est sorti du lot, de moins de 55 kilos dans la catégorie Cadet. Ngamidima a souligné que le fait de jeter le dévolu sur lui n’était pas un fait de hasard. Le staff technique connaît ses capacités et ne pouvait en aucun cas hésiter sur sa performance. Chapeau bas au staff technique qui a été plus rationnel lors de la participation de JCK. Selon Maître José Mbuyulu, DT 002 de JCK, cette performance démontre noir sur blanc que ce gamin, a un avenir radieux en judo, puisqu’il est très bien encadré par des entraîneurs compétents. Petit poisson deviendra grand ! Guerschom a eu droit à un judogi, une médaille et un brevet. La satisfaction, c’est ce que nous pouvons lire sur les visages de différents lauréats.
Au regard de ce succès, Guerschom Ngamidima a dédié cette distinction à sa tendre mère Mamie Bovule ainsi que mère Nana Ketchup (La Patrona).
Aligné pour compétir aussi, Winner Bovule, jeune frère à Geurschom n’a rien remporté, mais il a laissé une bonne impression au cours de ce tournoi.
OS