Test de popularité pour Martin Fayulu

Il n’a plus de doute. C’est désormais officiel. Le candidat commun de l’opposition Martin Fayulu foule le sol Kinois vé mercredi 21 novembre via l’aéroport international de Ndjili par un vol régulier.

La polémique autour seulement de la légitimité de son costume en qualité de candidat unique de l’opposition continue à s’enfler. Certains affirment que sa côté de popularité a grimpé. Ce qui pourrait s’avérer plausible considérant les nombreux et multiples soutiens exprimés en son endroit avec la tête les cinq leaders de l’opposition notamment Moise Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Freddy Matungulu et lui-même Martin Fayulu. À défaut d’un sondage fiable et neutre, l’accueil qui lui sera réservé par la population Kinoise au président de l’ECiDé sera un indicateur sérieux pour attester de la côte de popularité de celui qui porte désormais le nom du soldat du peuple. Prenant la mesure de l’événement, les poids lourds de l’opposition évidemment hormis Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont adressé des messages à leurs bases pour que le plein soit au rendez-vous. L’amertume de Freddy Matungulu Freddy Matungulu regrette du fait que le jet privé qui devait ramener le soldat du peuple n’ait pas reçu d’autorisation d’atterrir. Le président de Congo Na Biso ne comprend pas ce refus alors que la liberté d’aller et revenir est garanti par la Constitution à partir du moment ça ne perturbe pas l’ordre public.  » C’est arbitraire » estime-t-il. Et quand nous avons pris la décision de rentrer par un vol régulier, ils ont interdit aux compagnies aériennes d’embarquer des passagers qui n’avaient pas de passeport biométrique, sachant pertinemment bien que Moïse Katumbi ne disposait pas de ce passeport… Ils le savaient d’autant mieux que Moïse Katumbi n’a même pas pu introduire la demande pour un nouveau passeport lors de son passage à l’ambassade de la RDC en Belgique

Martin Fayulu regagne le pays après qu’il soit désigné par ses pairs de l’opposition comme candidat unique lors de la prochaine présidentielle à Genève en Suisse sous la médiation de la Fondation Koffi Annan. Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont apposé leurs signatures à l’accord Lamuka et ont ensuite retiré leurs signatures affirmant écouter les voix de leurs bases respectives.

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