Thierry Bayllon Gaibene supervise toujours les travaux d’assainissement effectuées dans la commune de Bandalungwa par la brigade communale de salubrité en vue de bien accueillir la population dans de bonnes conditions et de servir d’exemple quant à ce.
Bienvenue Muamba, commerçante : c’est avec un cœur saignant que je prends la parole pour donner mes impressions. Je ne suis pas satisfaite de son travail et j’estime que rien n’a changé depuis son arrivée. Autant nous commerçants étions maltraités pendant le mandat de son prédécesseur Longange, autant nous le sommes aujourd’hui. Il nous est difficile de vendre paisiblement puisqu’à chaque fois qu’il y a descente des agents de l’ordre, nous sommes la cible. Ils débarquent sans prévenir et nous interdisent de vendre dans notre lieu habituel en nous ordonnant d’aller le faire au sein du marché tout en sachant que le marché ne peut contenir tous les commerçants faute d’espace. Parfois ils se permettent de renverser nos tables, ils les brûlent et vont même jusqu’à écraser sans remords nos marchandises. Je crois que le bourgmestre est au courant des atrocités de ses agents et qu’il en est d’accord.
Etienne Bola, étudiant : la commune de Bandalalungwa est très réputée grâce à l’ambiance qui y règne. Nous sommes dérangés tous les jours par les bruits des bars et terrasses de la place. Chacun balance la musique à sa manière et cela donne lieu à une cacophonie hors pair qui nous empêche parfois de nous concentrer. Si le bourgmestre Gaibene arrivait à pallier à ce problème en ordonnant aux tenanciers de ces lieux d’ambiance de jouer de leur musique avec un volume raisonnable, j’en serai ravi.
Richard Moussa, fonctionnaire de l’État : moi je n’ai rien vu de concret depuis sa venue. Les routes sont les mêmes avec des creux de part et d’autre, les marchés toujours en mauvais état, la saleté n’en parlons même pas. Il doit prendre l’habitude de parcourir la commune entière pour visiter tous les quartiers.
Mamie Lenge, commerçante : je tiens mon commerce par ici depuis des années et j’ai était témoin des plaintes fournies à l’ancien bourgmestre par les patients du centre hospitalier Hope situé à proximité de la maison communale de Bandalungwa. Il y avait un dépôt d’immondices juste en face de l’hôpital et ces derniers dégageaient une odeur nauséabonde insupportable qui indisposait terriblement les malades. Le responsable du centre s’en était plaint maintes fois auprès des autorités, il n’avait eu aucun changement. Mais, depuis un certain temps, plus personne ne vient déposer des immondices et j’ai entendu dire que cet ordre provenait du bourgmestre Gaibene. J’en étais très heureuse.
Jean Kabongo, agent de Police de circulation routière : je salue la bravoure de ce grand homme et je suis particulièrement touché par son esprit social. Certes, il a des failles comme tout être humain mais je sais qu’il fait du mieux qu’il peut pour bien faire son travail. Parfois, lors de l’activité d’assainissement dénommé « Salongo » qui se tient tous les samedis, il est aperçu la main à la pâte avec son équipe. C’est un vrai motivateur des jeunes et je suis sûr qu’il arrivera à faire ce que Monsieur Longange n’a pas pu faire.
Propos recueillis par Madiavula Lengo, Stagiaire IFASIC
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