Totshumany Kisombe, haut cadre de l’UNC et notable du Kongo central au cœur des idées maîtresses pour le développement de sa province. Coordonnateur national de la Cellule nationale des relations avec les mouvements affiliés à l’UNC, Totshumany Kisombe pense que dans la lignée de grands économistes, le nouveau locataire de la province du Kongo central, va s’inspirer de la situation géographique afin de propulser cette province.
Pour le notable du Kongo central, les observations énoncées plus haut suggèrent trois priorités pour la province. Premièrement, on peut bâtir son avenir en capitalisant sur sa proximité géographique avec les provinces voisines et l’accès à l’océan par le port. Deuxièmement, la province a l’opportunité de créer des coins « productifs » en encourageant la transformation de ses nombreuses ressources agricoles. Enfin, on peut améliorer les infrastructures et son capital humain en luttant contre les chômages.
Optimiser sa proximité avec la ville province de Kinshasa
Pour une province comme le Kongo central, sa proximité avec Kinshasa, offre un marché de plus 10 millions de consommateurs, et un lien avec le reste des provinces. Pour en tirer avantage, on doit simplement faire mieux que son grand voisin en matière des politiques facilitant le commerce. Pour faire mieux, le Gouvernorat devra en premier lieu s’atteler à améliorer le climat des affaires. C’est en créant un environnement plus favorable aux investisseurs. Un meilleur accès à l’électricité et à l’eau potable ainsi que de meilleures conditions de sécurité devraient attirer les investisseurs désireux de s’ouvrir. Améliorer les capacités de nos ports, qu’ils deviennent donc essentiels pour s’ouvrir aux marchés du pays. Aujourd’hui, si le nouveau Gouvernorat pouvait mettre davantage l’accent sur la transparence et l’ouverture à la concurrence dans sa gestion du port, le pays serait en mesure d’attirer de nombreux investisseurs, les ports restant des affaires rentables.
Transformer ses ressources naturelles pour créer des emplois
La deuxième priorité, on devrait transformer nos ressources naturelles, afin de créer des emplois pour la main d’œuvre en forte croissance. La transformation des produits agricoles est attractive pour une province en développement car cette activité requiert peu de capital et une main d’œuvre peu qualifiée. En revanche, l’accès à un espace sécurisé et aménagé, avec de l’électricité et de l’eau courante, ainsi qu’une bonne connectivité aux intrants et au port pour leur commercialisation sont des conditions requises. Il faut donc se concentrer sur la mise en place de ces conditions de base, notamment en développant des zones industrielles à l’exemple de ce qui a été fait avant nous et soutenir les œuvres du Chef de l’Etat avec sa vision de transformer notre pays. Avec à la clé la création de nouveaux emplois pour notre jeunesse. Naturellement, c’est la contribution de ce haut cadre du parti cher à Vital Kamerhe à la réussite du mandat du nouveau gouverneur le docteur Guy Bandu Ndungidi, issus des rangs de l’UNC.
Pierrot Alves
