Le gouvernement provincial de Kinshasa est plus que déterminé à réguler le secteur de transport en commun.
Pas de demi- terrain martelé-t-on de ce côté. Pour y parvenir, le ministère provincial a largué sur terrain principalement dans les grandes artères de la ville de Kinshasa. Ces préposés de l’État sont envoyés dans le but de contrôler systématiquement le prix de la course de transport en commun, mais aussi de veiller au respect des itinéraires tracés par les autorités urbaines à savoir l’Hôtel de ville. Ces agents procèdent également au contrôle de la taxe de stationnement des véhicules. Les conducteurs de véhicules de transport en commun en marge de nouvelles instructions, sont contraints au paiement des pénalités. Que constate-t-on sur terrain ? Les agents commis au contrôle et les conducteurs s’accusent mutuellement. Pour les agents, les conducteurs font la sourde-oreille et ne se conforment pas à la réglementation en vigueur. » Ils continuent à faire de demi courses appelées communément » demi terrain ». Ils font souffrir les passagers en augmentant le prix de la course surtout pendant les heures de pointe », a dénoncé un agent de transport commis sur le rond-point Huileries dans la commune de Lingwala pour assurer le dit contrôle. Pour un autre, ces conducteurs veulent gagner plus, ce qui constitue purement et simplement de l’enrichissement illicite. Quand l’État fixe le transport en commun à 500 francs congolais, ces derniers doublent la course. Ce qui n’est pas normal, a dénoncé un agent des transports rencontré au rond-point Moulaert, dans la commune de Bandalungwa. De leur côté, les conducteurs des transports en commun accusent les agents de transport de profiter du pouvoir leur accordé par l’État pour verser dans des tracasseries et rançonnements. Ce qui va l’encontre de leur mission. Pour sa part, la population se réjouit de la régulation de la situation de transport en commun et félicite les autorités urbaines pour ces mesures responsables prises. » Pourvu que ça dure » a émis un habitant.
Nico Kassanda