Ce n’est pas facile de déplacer pendant cette période dominée par le Coronavirus. Depuis que le Chef de l’Etat avait déclaré l’état d’urgence sanitaire, suite à la pandémie du Covid-19, les chauffeurs de taxi-bus imposent la loi, en ce qui concerne le prix de transport.
Le phénomène demi-terrain bat son plein dans la ville de Kinshasa. Les conducteurs fixent leurs prix comme bon leur semble, selon l’atmosphère de la journée. Selon une dame, le prix du transport en commun à Kinshasa est source d’énervements et disputes entre clients et chauffeurs. Le montant à payer change selon le temps, les jours et les humeurs des conducteurs. A Kinshasa, vous n’êtes pas totalement sûr de payer le même prix pour un trajet chaque jour. Si vous n’avez pas de surplus, mieux vaut ne pas sortir, car vous risquez de faire la ligne 11 (aller à pied). D’une réaction à une autre, agent de l’Etat a souligné que le gouvernement a limité le nombre de passagers à bord d’un taxi-bus, tout est devenu compliquer. Ce sont les clients qui en pâtissent. ‘‘Les moments sont durs, les difficultés de transports en commun viennent s’ajouter. C’est pénible !’’
Par contre, Trésor Wesse, (conducteur) a déclaré que même si le prix du carburant n’a pas bougé à la pompe, je ne peux pas travailler pour ne rien gagner, mais on nous exigé un nombre bien limité, qu’on fasse quoi ? C’est ce qui justifie ce phénomène de demi-terrain. Il faut beaucoup de gymnastiques pour totaliser le versement.
Monique Tshiela, une vendeuse au marché Gambela n’est pas allée par quatre chemins pour condamner cette pratique. Les activités tournent au ralenti, on ne peut pas dépenser uniquement pour nos différents déplacements. Il me faut 3000 FC par jour, ce n’est pas facile.
Les motocyclistes sont aussi concernés. L’un des a fait savoir que nous sommes les plus vulnérables, le versement qui variait entre de 12 000 FC 15 000 FC, a été revu en baisse. Désormais le versement est fixé à 8000 FC, voire même 5 000 FC, mais ce n’est pas facile de totaliser le montant exigé par nos patrons.
Clarisse Tshibola
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