Chaque jour qui passe voit l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) hausser la voix sur le processus électoral en cours. Pour son porte-parole, Paul Tshilumbu, voter avec la machine à voter relève du cynisme politique.
Ces propos sont consécutifs à l’imposition de la machine à voter par la centrale électorale en dépit de son risque élevé de manipulation. » L’UDPS n’acceptera jamais cette machine jusqu’au bout » a affirmé le porte-parole. Préalables A l’instar d’autres formations politiques de l’opposition, le parti de Limete revient sur les mêmes préalables avant la tenue des élections prévues le 23 décembre prochain. Le nettoyage du fichier électoral, la mise en place d’une commission d’enquête pour contrôler les fonds débloqués en faveur de la CENI, le remplacement de Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI. Pour rappel, le poste de rapporteur revient de droit à l’UDPS. Des tractations étaient en cours dans le groupe parlementaire de l’UDPS à l’Assemblée nationale pour dégager un consensus à ce sujet. De tous bords, on accuse le président de la chambre basse Aubin Minaku d’user des manœuvres dilatoires. » Nous n’accompagnerons pas la CENI avec ses 20 millions d’électeurs fictifs. Nous ne voulons pas de report des élections mais qu’elles soient crédibles » a conclu Paul Tshilumbu. Même son de cloche côté de la société civile du Rassemblement/ Kasa Vubu L’opposition cherche des prétextes Pour Célestin Tunda, les conditions étaient déjà en cours à partir de la conception du calendrier, la loi sur la répartition des sièges, les fonds alloués à la CENI,…Ce qui est vrai, l’opposition ne se prépare pas aux élections mais cherche tout le temps des prétextes a-t-il souligné. Considérez comment le gouvernement s’est empressé à donner à Jean-Pierre Bemba le passeport diplomatique. L’opposition n’a qu’à dire, nous n’avons jamais refusé un quelconque dialogue.
