Augustin Matata réclame à cor et à cri son évacuation à l’étranger

Depuis un certain temps, le sénateur Augustin Matata Ponyo est en train de solliciter son évacuation à l’extérieur du pays pour des soins appropriés.

À en croire le Premier ministre honoraire, il a été victime d’un empoisonnement. Le sénateur Augustin Matata ne se lasse pas dans sa bataille pour des soins à l’étranger s’estimant qu’il est devenu prisonnier politique.  » Je suis effectivement prisonnier politique parce que pour des raisons de santé, il m’est impossible de quitter le pays, incroyable » s’est-il étonné. Prisonnier parce qu’il s’est dit privé de liberté de mouvement à l’intérieur comme à l’extérieur du pays depuis le 09 mai dernier, date à laquelle il est rentré au pays pour répondre à la justice sur le dossier Bukangalonzo. Et Matata de s’interroger :  » comment peut-on imaginer quelqu’un qui a été empoisonné soit interdit de poursuivre le traitement dans un centre spécialisé de toxicologie ( qui n’existe pas au pays) afin de s’assurer que tout le poison a été absorbé. Cet élu estime qu’il importe de promouvoir réellement l’état de droit et d’éviter des prisonniers politiques, car dans le fond, le développement en dépend inéluctablement.

Feuilleton à plusieurs rebondissements

Le rapport de l’IGF est accablant. L’ancien Premier ministre est considéré comme auteur intellectuel dans la débâcle du parc agroindustriel de Bukangalonzo. À ce propos, la justice avait demandé la levée des immunités du sénateur Matata. Par l’entremise d’un vote, l’assemblée plénière du Sénat a rejeté cette requête. La justice a encore saisi la chambre haute du Parlement pour la levée des immunités dans le dossier de la zairianisation. Le Bureau du Sénat s’est prononcé en faveur de la levée des immunités.

Matata Ponyo défie la justice

Le Premier ministre honoraire a refusé mardi 03 août d’obtempérer à un mandat d’amener à son domicile émis par le Procureur général Jean-Paul Mukolo. Le sénateur Matata Ponyo a argué en ces termes :  » conformément à la Constitution, je ne répondrai jamais à un mandat d’amener illégal du Procureur général Jean-Paul Mukolo qui ne respecte pas la décision du Sénat qui ne l’a pas autorisé à me poursuivre en justice sur le dossier de Bukangalonzo ». Et ce dernier de marteler que qu’il a besoin de recouvrir ses immunités et mouvements. À en croire, le ministre honoraire des Finances, sa résidence a été violée par une dizaine de policiers dirigés par un général affirmant que la porte de sa chambre a été cassée alors qu’il était couché en repos médical.  » Je remercie l’Autorité des services publics qui est intervenue pour arrêter cette violation inacceptable des droits de l’homme et le traumatisme de mes enfants pour avoir refusé sur conseil de mes avocats de répondre à plusieurs mandats de comparution.

L’Objectif

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks