Au cœur de la RD Congo, une ombre silencieuse continue de terrasser les vies de milliers de Congolais sans susciter la réaction attendue du ministre de la Santé : la typhoïde. Alors que cette maladie évitable et traitable ravage les communautés, l’inaction de Monsieur Samuel-Roger Kamba semble parler plus fort que les cris de détresse des patients.
Malgré les appels à l’aide lancinants, les mesures préventives restent inexistantes, laissant les citoyens vulnérables et démunis face à cette menace insidieuse. Au-delà des chiffres alarmants, il est impératif de questionner la responsabilité et l’engagement du principal décideur politique sectoriel, Monsieur Kamba ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, dans la lutte contre cette épidémie négligée.
Comment se fait-il que dans un pays riche en ressources naturelles, la santé de sa population soit sacrifiée sur l’autel de l’indifférence ? Alors que la typhoïde se propage tel un fléau, les fonds alloués à la prévention et au traitement demeurent insuffisants, laissant les hôpitaux débordés et les pharmacies dépourvues de médicaments essentiels.
Il est grand temps de briser le silence complice qui entoure cette crise sanitaire. Les Congolais méritent mieux que des statistiques oubliées et des promesses non tenues. Il est urgent que le ministre de la Santé Kamba prenne des mesures concrètes et immédiates pour endiguer la propagation de la typhoïde, sauver des vies et restaurer la confiance de la population envers les institutions publiques.
Car tant que l’indifférence régnera, la typhoïde continuera de sévir, laissant derrière elle un sillage de souffrance et de désespoir. La santé peut paraître à la longue un peu fade. Il faut, pour la sentir, avoir été malade. C’est ce qui sert à ne pas mourir chaque fois qu’on est malade. Car être en bonne santé est la condition élémentaire de la tranquillité.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
