Dans un acte inimaginable, la nébuleuse Grande orientale qui porte la candidature de Jean Bakomito Gambu aurait franchi les limites de l’éthique démocratique en séquestrant ses propres députés, leur retirant leurs moyens de communication pour les contraindre à voter ce nouveau tyran. L’ordre serait donné à ces élus du peuple, tous députés provinciaux élus de capturer des votes cruciaux comme preuve.
Cette pratique, déjà dénoncée par le passé, révèle une ambition sans limites et un mépris flagrant pour les règles électorales. Aucune loi en RD Congo autorise ces pratiques ignominieuses. Ce qui aurait poussé le fraudeur électoral, invalidé par la Cour Constitutionnelle, accessoirement président du barreau d’Isiro à agir ainsi, c’est le fait de ne pas avoir réussi à mettre l’assemblée provinciale en coupe réglée.
Alors que les députés de ses regroupements n’ont respecté que la volonté du peuple qu’ils représentent à l’assemblée provinciale, la Première Ministre Judith Tuluka est désormais confrontée à un test crucial de crédibilité. L’indépendance de son leadership et sa capacité à faire respecter l’ordre et la loi sont mises à l’épreuve par ce qui se passe dans le Haut-Uélé.
Au cœur de cette crise, un homme controversé, impliqué dans des manœuvres douteuses, atteint de la « candidatite » le poussant à postuler à la députation provinciale, députation nationale, sénatoriale, au Gouvernorat du Haut-Uélé et ne lui manquait plus que la présidentielle. Cet oppresseur menace par ses méthodes exécrables l’intégrité de notre système démocratique.
L’urgence d’une réaction ferme se fait sentir, car la république repose sur le respect strict des règles établies pour tous. Cette situation, d’une gravité extrême, ne peut être ignorée. Elle ébranle les fondements de la démocratie et met en péril l’honorabilité de notre système politique. Il est temps d’agir pour préserver l’intégrité et la légitimité de nos institutions démocratiques.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
