Athys Kabongo dit non à un autre dialogue et oui à la machine à voter

À quelques jours de la marche prévue par une frange de l’Opposition contre la machine à voter et le fichier électoral contenant des enrôlées sans empreintes digitales, des voix s’élèvent pour dénoncer.

C’est le cas du Vice-ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale Athys Kabongo, qui a, au cours d’une interview, conseillé les opposants de s’abstenir à distraire la population. Ce cadre et candidat député national du regroupement politique APCO à la circonscription électorale de Tshangu a estimé que c’est un faux fuyant, il pense que c’est une manœuvre dilatoire d’un groupe des politiciens qui veut à tout prix se retrouver quelque part. Au niveau du FCC, avec ou sans la machine à voter, nous sommes prêts à aller aux élections. « La CENI nous a garanti que c’est un outil qui va nous servir d’imprimante pour les élections de décembre 2018, c’est ça notre position, le FCC est une machine prête, nous allons remporter la victoire haut la main, «  a fait savoir Athys Kabongo, ministre honoraire de l’environnement. Au cours de la même entrevue, il a demandé à toute la population congolaise en générale et celle de Kinshasa en particulier de ne pas suivre ces aventures de mauvais goût de certains politiciens qui veulent créer des circonstances pour repousser les élections qui sont déjà à notre portée et de créer des conciliabules ou des dialogues. « Nous en avons marre, le peuple a besoin des élections pour se choisir ses dirigeants. » a insisté le ministre honoraire de l’environnement.

 

En outre, il a rappelé que beaucoup de gens parlent aujourd’hui de la machine à voter mais ne savent pas d’où est venue l’idée de la machine à voter. ‘‘Nous étions aux dialogues à la cité de l’Union africaine mais aussi au Centre Inter-diocésain, Nous avions invité le Président de la CENI Corneille Nangaa dans ses deux exercices pour exposer sur la problématique de l’organisation des élections. La CENI nous avait présenté 3 simulations notamment la première celle de bulletin de vote avec tout ce qui demandait comme temps et logistique, la deuxième simulation est celle d’utiliser certains moyens technologiques qui peuvent réduire le temps , et la dernière était de découpler les trois scrutins (Présidentiel, législatives nationales, provinciales), c’est nous même politiques surtout ceux-là qui refusent la machine à voter aujourd’hui, avaient demandé à la CENI d’oublier les bulletins de vote parce-que ça prenait beaucoup de temps et qu’elle devait chercher un autre moyen technique pour aller vite aux élections couplées. Beaucoup d’entre- eux pensaient que commune de Nsele allait postuler pour un troisième mandat, cela pouvait devenir une raison pour eux de descendre dans la rue pour créer un K.O dans le pays.

 

Le candidat député à l’élection provinciale à la circonscription électorale de la NSELE s’est interrogé en ces termes: « En 2006, 2011, bref deux précédentes élections, est ce qu’il y avait la machine à voter? Les uns et les autres n’avaient pas crié à la fraude de la même manière qu’ils le font aujourd’hui ? » « Allons, aux élections, arrêtez de distraire la population congolaise » a martelé celui qu’on appelle chouchou des habitants de la commune de Nsele.

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