C’est avec la dernière énergie que l’Association professionnelle des entraîneurs de football de la RDC (APEF-RDC) condamne l’agression du coach adjoint de l’AS Maniema Union par les supporters du FC Renaissance du Congo, dimanche dernier au stade des Martyrs de la pentecôte, lors de la finale de la 55ème édition de la Coupe du Congo.
Alors que ce coach dirigeait l’échauffement de ses joueurs dans la zone appropriée, il a été surpris par un groupe de supporters du FC Renaissance du Congo, qui tenaient à le déloger de la zone neutre. Sans vérifier, Anicet Kiazaidi a été confondu à un charlatan. Malgré l’intervention des agents de l’ordre et de quelques joueurs, ce jeune technicien a passé un mauvais quart d’heures de passage à tabac. Sans tarder, les secouristes lui ont administré les premiers soins. Après 30 minutes passées avec la Croix rouge, Anicet Kiazaidi sera conduit dans un centre hospitalier de la place.
Face à cette situation critique, les membres de l’APEF-RDC n’ont pas tardé à réagir. Raoul Shungu : A mon humble avis, il faut saisir les autorités judiciaires et s’interroger sur la sécurité des entraîneurs que nous sommes. Que dire de la passivité de notre Police ? Florent Ibenge : Je crois qu’il ne faut pas qu’on en reste au stade des constats ? On doit réfléchir pour poser des actes. Laguine Kisangani : j’ai suivi en direct ces images insupportables et intolérables. C’est vraiment déplorable.
Pourtant à quelques heures de cette rencontre, les deux équipes avaient signé un acte d’engagement. Les deux finalistes avaient pris l’engagement solennel de respecter scrupuleusement les normes et les textes régissant la pratique du football en RDC. Les dirigeants de deux clubs avaient pris l’engagement de sensibiliser leurs supporters et encadreurs à se comporter dignement. Fort malheureusement, dans le camp de Renaissance, c’était le contraire.
