Comme annoncé par le gouvernement de la République, la gratuité de la maternité ainsi que des soins du nouveau-né sont devenus effective à partir du mardi 5 septembre dans les villes provinces de Kinshasa et de Lubumbashi.
Le lancement officiel de cette campagne est intervenu à l’Hôpital du camp Tshatshi. C’est personnellement le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a donné le go de ce programme d’intérêt général, en présence du ministre de la santé publique, Hygiène et prévention, le
Docteur Samuel Roger Kamba mais aussi en présence de plusieurs personnalités du pays.
Prenant la parole, le Chef de l’Etat s’est dit satisfait de ce programme qui s’inscrit dans le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle en RDC.
A en croire le président de la République, la santé des femmes enceintes constitue véritablement une urgence pour leur survie. Selon les statistiques, il est constaté qu’avec le chiffre de 500 et 700 décès pour 100 000 naissances, selon les dernières estimations, la République Démocratique du Congo se trouve être le pays qui dispose de l’un des taux de mortalité maternelle le plus élevé au monde.
Le Chef de l’Etat a indiqué que l’objectif ultime poursuivi à travers ce programme consiste à veiller à ce que les mères congolaises ne perdent plus la vie en donnant la vie, considérant la Couverture Santé Universelle comme un devoir à remplir.
Combattre la mortalité maternelle et infantile est le plus grand objectif de ce programme. Les frais liés à l’accouchement ne poseront plus problème dans un pays où 64% de la population, soit plus de 60 millions de personnes, vit avec moins de USD 2 par jour.
Pour Félix Antoine Tshisekedi, les femmes enceintes, les accouchées et les nouveau-nés recevront des soins de santé de qualité gratuitement. Pour ce faire, les difficultés financières ne constitueront nullement un obstacle, et cela sur financement propre du gouvernement ‘’, a rassuré le Chef de l’État.
Signalons que le budget global arrêté pour financer ce programme est évalué à plus de 41 millions de dollars pour les villes de Kinshasa et Lubumbashi. La mise en œuvre à l’échelle nationale ne pourra intervenir qu’en 2024. Plusieurs centaines de milliers des congolais ont salué la mise en place de ce programme qui vient alléger la charge aux femmes, surtout celles qui sont totalement incapables de se prendre en charge.
L’Objectif
