Sa détermination, son courage, sa dévotion et son état d’esprit sont les choses qui l’aident à garder la tête haute malgré les aléas de la vie. Rien n’est facile mais jamais n’elle abjure.
Elle, c’est Nancy Ndoze Yabongo footballeuse congolaise depuis 11 ans. Originaire du Nord-Ubangi, elle née à Kinshasa le 18 août 1996 à l’hôpital Général de référence de Kinshasa (ex Mama Yemo). Fille de Hubert Ndoze Ngazo et de Suzanne Womba Zanga, tous deux décédés. Elle est la 8ème d’une famille de 9 enfants dont six filles et trois garçons. Petite de taille(1m50) et plutôt mince, elle adore passer son temps devant la télévision à regarder les séries télés Novelas. Comme tout humain, elle possède autant des qualités que des défauts : très humble, conseillère et gentille mais se fâche très vite.
Par-dessus tout, elle déteste le manque de respect et les mauvais témoignages. Le gris est sa couleur préférée et les légumes verts accompagnés du poisson de mer est le plat qu’elle raffole. Stimulée et très impressionnée par le talent footballistique de son grand-frère, elle décide donc de s’adonner au football. Elle fait ses débuts au club du MCF Bilenge où elle remporte le tournoi Sarpco de la Police en 2013 et le championnat de Kinshasa en 2014.
En 2015, elle intègre le DCMP Bikira où elle remporte la même année le championnat provincial. Actuellement, elle évolue au FCF Amani où elle occupe le poste de capitaine et joue comme milieu Offensif de l’équipe. Deux trophées déjà remportés de 2019 à nos jours : le championnat EPFKIN Plays off Congo ainsi que la Ligue des champions. La victoire 4-2 du FCF Amani contre le Club Bikira est le match qui l’a le plus marquée dans sa carrière jusque-là. En tant que femme, elle rencontre plusieurs obstacles. Elle est froissée par plusieurs injustices du moment où elle travaille dur mais n’est jamais retenue dans la sélection nationale. Ambitieuse, des rêves elle en a : non seulement jouer à la sélection nationale et remporter le maximum de Ligues des champions possibles mais aussi fonder une belle et grande famille. Il n’y pas que le football dans sa vie.
Nancy travaille depuis 2018 comme personnel administratif à l’inspection de la police. On entend dire que le phénomène « lesbienne » est très répandu dans le milieu du football féminin ;Nancy, quant à elle, ne s’adonne pas à ces genres de pratique, a-t-elle clamé haut et fort. Notons que cette jeune footballeuse a perdu son père quelques années après sa naissance et a donc été élevée et éduquée par sa mère jusqu’à ce que cette dernière rende l’âme en 2021.
Madiavula Lengo Gradi, Stagiaire IFASIC
