Commune de Ngaliema : Le quartier Congo, une contrée oubliée

Depuis plusieurs années dans la commune de Ngaliema précisément au quartier Congo, les habitants vivent dans des conditions déplorables.

Ce quartier figure parmi les quartiers les plus reculés de la ville. Ils vivent misérablement et même désespérés de leur sort. C’est ainsi qu’un habitant affirme que cette souffrance date de longtemps, tout n’est que misère ici. Notamment: nous n’avons pas d’accès régulier à l’électricité. Les câbles très mal installés, ce qui expose les vies humaines, la pénurie d’eaux, l’insécurité, la carence d’écoles, il n’y a aucune école publique, à peine quelques écoles avec des conditions inappropriées, le manque de routes et de transports, etc. En effet, nous éprouvons d’énormes difficultés, l’État n’a encore rien fait ici.  Une autre habitante du même quartier et vendeuse s’est plaint auprès de dirigeants du pays en ces mots: ‘’ nous sommes congolais nous aussi, avons aussi voté, nous avons droit à une bonne vie’’. Ce qui est contraire ici pour puiser de l’eau, il faut parcourir des longues distances, y compris le mauvais état des routes. Les agents de la REGIDESO nous font payer 200FC pour le bidon, 100FC pour le seau, etc. Cette eau qui ne jaillit parfois qu’à minuit. Et pour acheter les produits de première nécessité, il faut marcher à pied jusqu’à Sakombi .C’est vraiment pénible, si seulement les autorités venaient à notre secours le plus vite possible a-t-elle martelé. Personnellement, nous vivons quand même bien, car ce quartier est vraiment isolé et oublié seulement la pénurie et l’inondation lors de la pluie. Il y a déjà eu même mort d’hommes les années passées, dans ce seul caniveau qui remplit d’eau et disparaît avec l’eau. Que les autorités se souviennent de nous vraiment. Tels sont les propos de Mr Kolombo, un entrepreneur. La situation d’enclavement fait l’affaire d’une vendeuse et habitant du quartier. De ce côté nous sommes bien, hormis les difficultés, je peux prendre une moto d’ici à Binza Météo pour aller acheter la marchandise. Ma marchandise se vend bien parce que nous n’avons pas de marché dans ce quartier. Ils allaient jusqu’à Matadi Kibala, ce n’est pas facile, avec cette pandémie, nous devons prendre 2 à 3 transports. Quant à la sécurité nous pouvons affirmer que c’est garanti, parce qu’il y a beaucoup de policiers ici, ce qui nous est bénéfique. Mais ce quartier a encore un travail, nous avons besoin de l’appui de l’État pour mettre fin à ces divers problèmes. Comme vous l’avez constaté ci haut, ce quartier vit encore dans des conditions très compliquées et même inexplicables. C’est ainsi que les habitants de ce quartier ont crié à nos micros afin que la solution soit trouvée.

Clarisse Tshibola

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