Le gouvernement congolais par le truchement du ministère de la Fonction publique, veut assurer la transparence dans l’action publique.
C’est au terme d’un atelier de validation de la charte nationale de l’ouverture de données publiques en RDC organisé depuis le lundi 22 octobre à Kinshasa. Ce processus est établi par la Banque mondiale à travers le projet de réforme et du rajeunissement de l’administration publique. C’est personnellement le professeur Michel Bongongo, ministre d’Etat et ministre de la Fonction Publique qui a lancé ces travaux. Selon le professeur Michel Bongongo, cet atelier vient mettre à leur disposition une charte qui permet d’encadrer et de formaliser l’ouverture de données publiques et de réaffirmer leur engagement dans le processus de transparence administrative entreprise par la réforme de l’administration publique pour l’avènement d’un service public de qualité. A en croire Michel Bongongo, l’ouverture de ces données publiques consiste à mettre à la disposition de tous les citoyens un internet via toutes les données publiques brutes qui ont la vocation à être librement accessible utilisable, sous réserve de restrictions prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Ce membre du gouvernement a précisé que le droit d’accès à ces données s’impose à l’Etat, aux entités territoriales décentralisées et à toutes les autres personnes de droit public ou de droit privé chargées d’une mission de service public. Le ministre de la Fonction Publique s’est engagé solennellement à faire adopter cette charte et à la faire appliquer concrètement. Car, c’est la mise en œuvre de ces textes qui accordera à son administration et à ses animateurs la crédibilité vis-à-vis des usages. Il a invité les personnes impliquées directement à prendre conscience, car l’ouverture de ces données publiques constitue une réelle garantie de transparence de l’action publique. Signature de l’arrêté Il sied de rappeler que le ministre d’Etat et ministre de la Fonction publique avait procédé le week-end à la signature de l’arrêté portant régularisation de la situation administrative de nouvelles unités dans la province de Lualaba. A en croire bongo, il était question de respecter les instructions du Chef de l’Etat en vue d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat. Cet atelier porte notamment sur l’obtention des numéros matricules pour les fonctionnaires qui ont travaillé il y a plusieurs années passées dans l’administration publique, mais dépourvue des numéros matricules. Michel Bongongo a souligné que le Chef de l’Etat avait insisté que ce contentieux qui concerne les fonctionnaires de l’Etat soit résolu. ‘’ Le travail étant terminé, il revient au gouverneur et ses service, de faire bonne usage cet arrêté. De son côté, le gouverneur de la province de Lualaba Richard Muyej Mangez Mans, a traduit sa satisfaction de constater que le chef de l’Etat ait manifesté le souci de rendre service à la communauté. Pour Richard Muje, cet acte de justice qui vient d’être posé, consiste à reconnaître le mérite des gens qui ont travaillé longtemps dans l’administration et la prise en compte de leur ancienneté, ce qui est une chose exceptionnelle. Le gouverneur de Lualaba a invité les bénéficiaires de l’arrêté, de travailler avec dignité, conscience et patriotisme.
Nico Kassanda