Des témoignages émouvants à l’occasion du 500ème numéro du journal L’Objectif

En prévision de la publication de la 500ème édition du journal L’Objectif, plusieurs personnalités tant sportives que politiques n’ont pas hésité à livrer leurs impressions quant à ce.

 

Serge-Arthur Mukanya (Premier Directeur de publication du journal) :

‘‘Les réunions du conseil de rédaction présidées par l’éditrice et l’ambiance bon enfant qui régnait au sein de la rédaction peuvent être comme les moments forts. J’ai été marqué par la détermination de Gudule Bwalya qui tenait à tout prix  à pérenniser l’œuvre laissée par son père. Elle a tenu son pari, en dépit de multiples difficultés liées à la conjoncture. J’encourage l’éditrice à ne pas baisser les bras et à s’occuper du social des journalistes. Car avec un ventre creux, on ne peut donner le meilleur de soi-même’’.

 

Pascal Likana (journaliste à la Direction de Communication de la FECOFA et membre de l’Association des journalistes sportifs du Congo-AJSC) :

 

‘‘Le Journal L’Objectif, c’est parmi les rares journaux kinois que je lis régulièrement. Je crois avoir lu presque tous les numéros qui paraissent sur le marché. J’ai toujours apprécié l’objectivité de ce journal. En plus de cela, la fraicheur de la jeunesse qui constitue l’équipe rédactionnelle de l’Objectif. L’éditrice de ce journal, Gudule Bwalya Ilunga est une petite de mon quartier, Immo-Congo (dans la commune de Kalamu). Peu de femmes sont éditrices dans ce domaine de la presse écrite. Beaucoup de femmes éditrices n’ont pas pu résister comme Gudule Bwalya. Mais parvenir à atteindre pendant 10 ans, elle est vraiment à féliciter ainsi que toute l’équipe rédactionnelle constituée essentiellement des jeunes. Ce que j’avais apprécié un moment donné, il y avait des jeunes-filles venues de l’IFASIC et ont été encadrées par les jeunes de L’Objectif. La plupart ont préféré la presse sportive qu’autre chose. Un élément qui donne  encore du plaisir, quand on lit L’Objectif, on a du mal à le situer, dire que c’est un journal du pouvoir ou de l’opposition. C’est un journal qui fait vraiment le journalisme. Les articles sont toujours véridiques dans la plupart de cas. La rédaction va droit au but. C’est un journal dont les rédacteurs n’ont pas l’habitude de caresser les gens par le sens de poils. Quand il y a l’information, il donne l’information quelles que soient les conséquences ou les commentaires faits par les lecteurs. Seulement, il y a eu un moment donné, on ne voyait pas ce journal sur le marché, et cela avait un peu perdu de sa crédibilité. C’est qui le plus important pour, c’est l’objectivité de ce journal dont le litre est LOobjectif. Je demande à cette éditrice de tenir ferme, de persévérer. Elle est parmi les rares éditrices encore sur le marché de la presse écrite. A l’époque, il y en a eu, mais elles ne sont plus là. Qu’elle ait du courage et qu’elle persévère sur cette voie’’.

 

Giscard Kusema Kamba (Directeur général de Canal Futur, journaliste et assistant à l’IFASIC) :

‘‘Dans un environnement  difficile, qu’on produise un 500ème numéro relève d’un exploit/ félicitations à l’ensemble de l’équipe rédactionnelle de L’Objectif’’.

 

Matthieu Tovo Mozande (Président de l’Entente urbaine de football de Kin-Lukunga-EUFKIN-Lukunga) :

 

‘‘Toute l’équipe de L’Objectif est à féliciter, puisqu’elle tient ferme malgré toutes les difficultés environnementales. C’est le seul journal qui accompagne notre chère entité depuis belle lurette. Il y a toujours une franche collaboration entre ce tabloïd et l’EUFKIN-Lukunga. Chapeau bas à son éditrice, Gudule Bwalya, laquelle se démarque de quelques femmes’’.

 

Maître José Mbuyulu Ngbakoto (lecteur régulier, vice-président des Masters de la RDC Judo et arbitre continental) :

 

‘‘Atteindre 500ème numéro d’un journal à Kinshasa, n’est pas une mince affaire. L’éditrice et la rédaction du journal L’Objectif sont vraiment à féliciter dans la mesure où ils ont réalisé un travail formidable. Personnellement, je considère madame Gudule Bwalya comme une dame de fer dans le domaine de la presse écrite congolaise. Malgré vents et marées, elle tient toujours et son journal est régulier sur le marché. En ma qualité de lecteur, j’apprécie beaucoup la rubrique Politique, Sports et People. Je souhaite à ce que L’Objectif soit un véritable bihebdomadaire sur le marché. Cela veut dire paraitre réellement deux fois par semaine’’.

 

Munor Kabondo Mukalay(Le tout premier chef des rubriques Relax et Directeur-pays de Journalistes pour les Droits humains-JDH)

 

‘‘Je pense que 10 ans d’existence, c’est vraiment énorme pour un journal. Et surtout lorsqu’on sait comment beaucoup de journaux naissent et disparaissent quelques jours seulement après. Allez y voir la cartographie des journaux et périodiques écrits au ministère des médias. Sur plus de 500 journaux enregistrés,

 

Je disais sur plus de 500 journaux et périodiques écrits enregistrés dans le pays il y a plus de 300 signalés à Kinshasa selon mes recherches effectuées il y a quelques temps. Malheureusement, sur les 300 journaux de Kinshasa, seuls une dizaine paraissent régulièrement. C’est vous dire combien de fois, il est difficile de tenir pendant 10 ans un journal dans notre pays. Je m’en vais d’ailleurs féliciter et applaudir de deux mains la responsable du journal L’Objectif pour sa détermination et sa bravoure parce que elle est une rare femme qui a réussi là peut être beaucoup d’hommes n’ont pas pu. Je n’oublierai pas l’équipe qui l’accompagne dans cette aventure que vous êtes. Je sais que vous méritez aussi beaucoup de fleurs.

 

Les témoignages, il y en a beaucoup. Déjà premier responsable des rubriques relax et people, j’ai été approché par un magazine du nom de Néfertiti qui avait mis assez de moyens pour m’avoir dans leur magazine. Je me rappelle, à cette époque j’étais journaliste et étudiant. Cette deuxième embauche m’a beaucoup aidé pour mes études. Ce qui est plus intéressant dans cette affaire, le monsieur de ce magazine qui a été me voir jusqu’à la rédaction de L’Objectif m’a dit clairement ceci: « votre manière d’aborder les sujets culturels est totalement différents des autres ». Je ne le connaissais pas avant et lui non plus. Cela veut dire que le travail était là.

 

Autre témoignage, je pense avoir été le premier journaliste du journal L’Objectif à avoir effectué une mission comme envoyé spécial à l’intérieur du pays. C’était lors de la tenue de la première table ronde sur les mines à Lubumbashi si je ne m’abuse. Il y a beaucoup de témoignages ….

 

Maintenant ce qu’il faut améliorer c’est le côté finances. C’est même les maux de tous les journaux du pays. C’est avec les finances qu’on organise le journal, qu’on motive le personnel et c’est avec les finances qu’on arrive à faire connaitre son produit au grand public, etc. Cela doit être un service à part entière avec un personnel qualifié. Merci !’’

 

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks