L’AFDC et Alliés désistent au profit de l’ADRP et consorts

La chambre une de la Cour Constitutionnelle siégeant vendredi 8 février en matière de contentieux électoral législatives nationales, a pris en délibéré la cause inscrite sous le RCE 133/DN opposant l’AFDC et alliés contre José Panda Kabangu, l’autorité morale du regroupement politique ADRP.

Alors que l’on s’attendait à un débat juridique houleux des avocats, curieusement, à l’appel de la cause, la partie requérante AFDC qui désiste de son action. La requête introduite par l’AFDC consistait à contester et attaquer l’élection du candidat José Panda, l’élu de la circonscription électorale de Mbuji-Mayi.

Mobile du désistement

Expliquant le mobile du désistement de l’AFDC, le numéro un de l’ADRP a fait remarquer que l’autorité morale du FCC en l’occurrence le Chef de l’Etat honoraire Joseph Kabila, a au cours d’une réunion organisée avec le bureau politique du FCC, donné des instructions fermes aux responsables dudit Bureau politique, que les membres faisant partis de cette famille politique, ne s’entredéchirent ou ne se neutralisent pas devant les instances judiciaires. Ce qui risquera d’affaiblir cette plateforme politique. Chose qui a entrainé purement et simplement le désistement de certains regroupements politiques du FCC au profit des autres.

L’honorable Panda Kabangu a souligné que tous les regroupements politiques affiliés au FCC ont le devoir de former un bloc dans le but de consolider leur majorité parlementaire. ‘’Il ne faudra pas que d’autres députés ouvrent la voix en faisant le contraire, ce qui entrainera la perte de notre majorité. Modeste Bahati Lukwebo, l’autorité morale de l’AFDC a prêché par un bon exemple en désistant de son action par le truchement de son conseil. Nous pensons que c’est de cette manière que les choses devraient se passer, dans la mesure où nous sommes des lieutenants de l’autorité morale du FCC. Et l’AAB et l’ABC ont emboîté les pas de l’AFDC en désistant à leur tour de leurs requêtes’’, accentué l’élu de Mbuji-Mayi.

Pas de division au sein du FCC

Contrairement aux rumeurs qui circulent ici et là faisant état de la division qui caractérise le FCC, le président de l’ADRP a fait remarquer qu’il n’existe pas de déchirement, ni division au sein de leur famille politique. José Panda a martelé qu’ils demeurent ensemble et soudés au sein du FCC pour la consolidation du pouvoir. Cela notamment dans la cohabitation et la coalition. ‘’ Comme le nouveau président de la République est issu de l’opposition en l’occurrence CASH et que nous du FCC, formons la majorité parlementaire avec plus de 350 députés, nous devons impérativement nous unir et former un bloc pour la pousser notre famille politique vers l’avant‘’, a accentué José Panda. En attendant l’arrêt de la Cour qui intervient certainement dans le délai de deux  et au regard de la manière dont les choses se sont déroulées ainsi qu’au nom au nom de la solidarité qui règne au sein du FCC, l’on peut déjà dire que, les juges vont confirmer l’électorat du député national Panda Kabangu. De ce fait, il pourra alors défendre valablement les intérêts de son fief à l’hémicycle du Palais du peuple pendant les cinq prochaines années.

Arrangements politiques

Pour le professeur Prince Lutumba wa Lutumba, qui représentait Alphonse Ngoyi Kasanji, également élu de la circonscription électorale de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, son client avait été contesté par le regroupement AFDC et Alliés. Les arrangements politiques ayant pris le dessus, l’AFDC a désisté de son action. Et cet élan a continué dans bien d’autres causes. Ce professeur de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa et avocat près la Cour d’Appel, a expliqué qu’il s’agissait de trois causes qui étaient jointes par la Cour Constitutionnelle pour une bonne administration de la justice. Les requérants ont jugé utile de retirer leurs différentes actions. ‘’ Il s’agit simplement du renoncement des requérants à leurs prétentions. Selon Maître Prince Lutumba, il est de bon droit que les parties dont l’élection est contestée, fasse entendre sa voix seul ou assistée par ses conseils. Et, et le ministère public à son tour donne son avis au terme duquel, la cause est prise en délibérée pour un prononcé qui va intervenir dans le délai légal. Cet enseignant du droit a expliqué qu’il est exigé que le requérant ou la partie requérante qui saisit la Cour, puisse apporter des preuves nécessaires pouvant éclairer la religion de la Cour.

 Nico Kassanda

 

 

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