Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, représentant le Président de la République Félix Tshisekedi, a ouvert mardi 19 octobre à Rotana hôtel, les travaux des états généraux de la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.
Selon le Chef du Gouvernement, les présentes assises tombent à point nommé dans la mesure où elles nous permettront de jeter un regard sur ce qui a été fait, de relever les défis majeurs avant de nous projeter vers le futur en vue d’assurer un avenir meilleur à notre peuple. » Il vous souviendra que lors de son investiture à la magistrature suprême, le PR avait donné le ton en prenant l’engagement de travailler pour l’avènement d’un Etat de droit débarrassé de la corruption et de toutes sortes d’antivaleurs, » a-t-il rappelé. Associée avec le détournement des deniers publics, la corruption est l’un des fléaux qui gangrène l’économie congolaise. Le Conseiller spécial du président honoraire Joseph Kabila en charge de la lutte contre la corruption, blanchiment des capitaux et lutte contre le terrorisme a parlé de 16 milliards de dollars américains qui se volatilisent chaque année. La corruption mine également les autres secteurs de la vie nationale : l’éducation, l’administration et autres services publics. Le » mbote ya likasu » des agents de la Police de circulation routière en est une forme élémentaire. Plusieurs mécanismes sont mis en place pour lutter contre ce phénomène tant décrié. Dernièrement, le Président de la République a créé sur ordonnance présidentielle l’Agence de Prévention et de lutte contre la corruption. Un autre service rattaché à la Présidence se charge du changement des mentalités. Les services étatiques ont-ils produit des résultats escomptés dans la lutte contre la corruption ? Ces états généraux sont l’occasion en or pour évaluer et projeter le futur.
JM Mawete
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